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Denis TRAN
6 février 2006

Denis TRAN: Accepter ou refuser la douleur

Pourquoi ne pourrait-on pas envisager la douleur comme un moyen thérapeutique? Pourquoi vouloir (re)nier  et rejeter son existence? Elle fait partie de nous comme l'ombre et la lumière ne pourrait exister l'un sans l'autre. Privilégier un côté c'est déséquilibrer un état constamment en ajustement. Faire pencher la balance d'un seul côté nous prive de l'équilibre. Si nous étions né dans un monde où le seul stimuli serait la douleur, le bohneur serait nié et considéré comme anormal.

Le confort est-il donc état de non-douleur permanent ou ponctuel? Le reste du temps serait alors de l'inconfort? Pouvez-vous quantifier ces moments là dans une journée?

L'ajustement de cette balance dont je parlais plus haut est une mesure qualitative. Peut-on quantifier l'Amour au nombre de conquête et de coup de foudre? L'intensité d'un évènement aussi court soit-il, n'est pas quantifiable. Par contre le ressenti et la qualité peuvent subsister et perdurer dans notre mémoire sensorielle.

Choisir de quantifier la douleur ne fera que faire pencher la balance de l'autre côté.
Choisir de qualifier sa douleur nous permettra de la voir en face afin d'en comprendre le sens et de rétablir notre équilibre.

Fuir est juste quant sa propre vie est en danger.
Fuir est lâche quand des occasions de se regarder en face se présente mais qu'on le refuse.

Jouer au gendarme et au voleur et tourner autour d'un arbre n'est pas la solution mais transformer la poursuite en une ronde d'enfant est tellement plus agréable n'est ce pas?

La prochaine fois que vous aurez mal, dansez, tournez, allez au manège mais que diable, jouez.

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