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Denis TRAN
8 février 2006

Denis TRAN: Maktub

"Beaucoup de gens ont peur du bonheur. Pour eux, ce mot signifie modifier une partie de leurs habitudes, et perdre leur identité.

"Très souvent nous nous croyons indignes des bonnes choses qui nous arrivent ; Nous ne les acceptons pas parce que, si nous le faisions, nous aurions le sentiment d'avoir une dette envers Dieu."

"Nous pensons, mieux vaut ne pas goûter à la coupe de la joie, sinon, lorsqu'elle sera vide, nous souffrirons terriblement."

"De peur de rapetisser, nous oublions de grandir, de peur de pleurer, nous oublions de rire."

Paulo Coelho

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Commentaires
F
Ça me rappelle une pub « Le bonheur c’est simple comme un coup de fil », eh ouais, aussi simple que cela… ! <br /> <br /> Cependant il faut juste avoir envie d’appeler l’autre, un téléphone et oser faire le nr… Aussi simple mais pas si aisé… car le bonheur fait peur. La peur que ça s’arrête, de ne plus être heureux, de perdre ce que l’on a, la peur de souffrir, etc… alors au regard de tout cela… quelque fois il ne vaut mieux pas tenter, ne pas essayer. Sans même avoir goûté le bonheur, sans même lui avoir ouvert la porte, nombre de personnes le refusent, consciemment ou inconsciemment, ne s’autorisant tout simplement pas à être heureux et préfèrent rester dans un schéma sécurisant, routinier, en terrain connu même si c’est celui de la tristesse, de la souffrance et du mécontentement plutôt, que d’aller vers l’inconnu. Ne faut-il pas combattre cette peur plutôt et avoir confiance en la vie ? Pourquoi le bonheur s’arrêterait-il ?! Si c’est l’idée qu’on s’en fait alors, oui, sûrement il finira par s’arrêter.<br /> <br /> Le bonheur, une fois qu’on l’a trouvé, il s’entretient, il faut le préserver, continuer à le construire au quotidien, à chaque minute, comme un jardin que l’on cultive. C’est un désir profond et si ça s’arrête c’est qu’au fond de soi on a nourrit une peur inconsciente, qu’on n’y a pas cru, qu’on ne l’a pas cultivé. S’il n’arrive jamais c’est que l’on ne l’a pas assez désiré, qu’on ne lui a pas ouvert la porte, qu’on a renoncé, que l’on s’est barricadé derrière ses propres barrières que l’on s’est soi même construite, et qui ne sont que pure illusion, pure fiction. C’est comme un refus de laisser la vie couler en nous.<br /> <br /> S’autoriser à être heureux c’est le premier pas vers le bonheur, c’est aussi ne plus être spectateur de sa vie, et passer l’action, à la réalisation. <br /> <br /> « Le bonheur ça se mérite » paraît-il… faut-il lui opposer la souffrance et le malheur pour pouvoir l’apprécier ? Mais ne serait-ce pas l’arrêt de cette souffrance qui se manifesterait alors en « bonheur »…<br /> <br /> Mais qu’est-ce que le « bonheur » finalement ? Satisfaire son petit égo personnel, réussir sa carrière, trouver son unité, ne faire qu’un avec l’être aimé, atteindre ses objectif, fonder une famille, acheter le dernier 4x4 à la mode, ou peut-être même tout cela à la fois… pourtant tellement de personnes restent insatisfaites, malheureuses, même lorsqu’elle possèdent tout cela…<br /> <br /> Le Bonheur, cette petite joie qui rayonne au fond de soi, une fois qu’on l’a trouvé il faut tâcher de le préserver, continuer à le cultiver, chaque jour, en prendre soin et surtout le partager avec les autres car c’est quelque chose qui ne s'épuise pas, plus on en donne, plus on en reçoit. Encore faut-il lui laisser la porte ouverte…!
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